
1er février 2009 - Paru dans http://www.bobdylan.com/#/user/4240
A Touch of Spice – Politiki Kouzina
http://ca.youtube.com/watch?v=82-YmJR54Xc
http://ca.youtube.com/watch?v=f-By2JeNyYo
http://ca.youtube.com/watch?v=aeoYHdKPiAg
Un merveilleux film que l'on porte en nous très longtemps..
Politiki Kouzina 2003. The year is 1963. There is trouble brewing in Cyprus. The Greek citizens who live in Konstantinoupolis, are being deported, back to Greece and their property is taken over.
Fanis and Saime are falling in love. Bad timing. Fanis likes to cook and Saime likes to dance. To get her to dance, he gives away his secret ingredient for the perfect meatballs; he whispers in her ear: "cinnamon".
Love, despite the world falling apart around them, recognizes no political, religious or ethnic barriers. Saime, comes to the railway station, to say goodbye to Fanis and promises: "to come to Greece and visit him."
Tasos Mpantis is outstanding, as the bigger than life grandfather, who influences young Fanis and commands the respect of all for his wisdom.
Upon his arrival, to Greece, Fanis, bitterly observes: "The Turks deported us because we were Greeks and the Greeks accepted us like we were Turks." An inconvenient truth.
Takis Zervoulakos was the cinematographer and Tasos Boulmetis, who was born in Konstantinoupolis, wrote the Spartan scenario, from a story he knew well and directed a great film, that pulls no punches.
Merveilleux film que l’on porte en nous très longtemps.
BORN IN TIME - 1999
http://www.asterpix.com/console/?avi=12542631
Born In Time
I
In the lonely night
In the blinking stardust of a pale blue light
You're comin' thru to me in black and white
When we were made of dreams.
I
Dans cette nuit de solitude
Dans l'incertaine poussière d'étoile d'une lumière bleu pâle
Tu m'apparais en noir et blanc
Là où nous étions faits de rêves.
II
You're blowing down the shaky street,
You're hearing my heart beat
In the record breaking heat
Where we were born in time.
II
Tu souffles le long des rues branlantes,
Tu entends mon cœur battre
Dans la châleur inhabituelle
Là où nous sommes nés en temps.
III
Not one more night, not one more kiss,
Not this time baby, no more of this,
Takes too much skill, takes too much will,
It's revealing.
You came, you saw, just like the law
You married young, just like your ma,
You tried and tried, you made me slide
You left me reelin' with this feelin'.
III
Pas une nuit de plus, pas un baiser de plus,
Pas cette fois-ci chérie, plus rien de tout ça,
Ça demande trop de force, trop de volonté,
C'est trop révélateur.
Tu es venue, tu as vue, comme la loi
Tu t'es mariée jeune comme ta mère,
Tu as essayé encore et encore, tu m'as fait glisser
Tu a laissé ce sentiment me ronger.
IV
On the rising curve
Where the ways of nature will test every nerve,
You won't get anything you don't deserve
Where we were born in time.
IV
Sur la courbe ascendante
Là où la nature met chaque nerf à l'épreuve,
Tu n'as rien que tu n'aies mérité
Là où nous sommes nés en temps.
V
You pressed me once, you pressed me twice,
You hang the flame, you'll pay the price,
Oh babe, that fire
Is still smokin'.
You were snow, you were rain
You were striped, you were plain,
Oh babe, truer words
Have not been spoken or broken.
V
Tu m'as enlacé une fois, deux fois,
Tu tiens la flamme, tu paieras le prix,
Oh chérie, ce feu
Fume encore.
Tu étais neige, tu étais pluie
Tu étais striée, tu étais unie,
Oh chérie, de mots plus sincères
On n'a jamais dits ou brisés.
VI
In the hills of mystery,
In the foggy web of destiny,
You can have what's left of me,
Where we were born in time.
VI
Dans les collines du mystère,
Dans la toile brumeuse du destin,
Tu peux avoir ce qu'il reste de moi,
Là où nous sommes nés en temps.
Traduction de Christophe Veyrat et François Guillez, notes de François Guillez
A TOUCH OF SPICE - Résumé
On le sait depuis la guerre de Troie, Grecs et Turcs ont toujours entretenu des relations orageuses. Aujourd’hui encore, les deux pays se chamaillent sur la petite île de Chypre. Ces inimitiés n’ont pas empêché des Grecs de vivre heureux en Turquie. À Istanbul par exemple où le sage papou, grand-père du petit Fanis, tient un magasin d’épices. Un de ces magasins comme on peut se les imaginer dans les pays orientaux, d’où se dégage ce quelque chose de magique, multiplié par dix à travers les yeux écarquillés d'un enfant qui écoute son grand-père livrer à ses clientes des secrets sur le pouvoir des épices. L'enfant aime à se réfugier dans le grenier du magasin, là où son grand-père lui raconte les étoiles et les planètes avec des grains de poivre et du sucre, là où la petite fille Saime danse pour lui en échange du secret d’une recette. L’univers, la femme : l’essentiel au travers des épices. Ce monde merveilleux s’éteint alors que le petit Fanis a sept ans et que la Turquie expulse les ressortissants grecs. La famille de Fanis retourne en Grèce, à l’exception du grand-père. Les années ont passé, Fanis est devenu astronome. Il apprend un jour que son grand-père va venir le voir... ---- Tassos Boulmetis, le scénariste-réalisateur-producteur de Politiki Kouzina (le titre original, littéralement cuisine de Constantinople) a sans doute concrétisé le rêve de toute une vie. C’est le premier long métrage de cet homme âgé déjà de 48 ans, un long métrage largement autobiographique : comme Fanis, Tassos, né à Constantinople en 1957, fut expulsé de Turquie en 1964 et s’il ne devint pas astronome comme son héros, il fit quand même des études de physique à l’université d’Athènes. C’est donc sa vie que l’auteur nous raconte. Celui-ci nous présente une série de souvenirs d’enfance (en Turquie) et d’adolescence (en Grèce) à travers lesquels on découvre, entre deux casseroles bouillantes et trois pincées d’épices, les événements politiques charnières des deux pays. Les scènes s’enchaînent, mais malheureusement sans qu’on sache très bien où veut en venir l’auteur. Il faudra pour cela attendre la dernière demi-heure. ---- S'il est très intéressant de découvrir les pics de l’histoire d’après-guerre des Grecs et Turcs (On oublie parfois que la Grèce subit une dictature militaire à la fin des années 60 !), la route des épices qu’emprunte Tassos Boulmetis pour nous raconter son histoire n'est malheureusement pas des plus convaincantes… Comme si le réalisateur à l'image de son héros, ne parvenait plus vraiment à retrouver l'enchantement de son enfance. L'émotion ne perle que rarement. On a l’impression que le réalisateur la cherche mais à trop la vouloir, elle lui échappe. Les deux premiers tiers du film se suivent donc plutôt comme un conte où tout y est léger. Le jeu des acteurs, un peu figé, n’aide pas à donner de l’épaisseur à la sauce. C’est la fin qui va relever le film comme un piment dans une sauce un peu fade. Les flash-back s’achèvent, place au présent de Fanis devenu adulte, qui fait le point. L’auteur va enfin nous offrir épaisseur et émotions en exprimant ce que l’on sent être ses déchirements, déchirements communs à des millions d’émigrés à travers le monde qui ont laissé leur enfance et leur rêve dans un autre pays. Quand ils y retournent, rien n'est plus comme dans leur rêve… Peut-être ne vaut-il mieux pas retourner ou peut-être que si, pour définitivement tourner le dos à son passé et aller de l’avant. C’est sur cette nostalgie qui ne disparaît jamais que Tassos Boulmetis donne du goût, même s’il est amer. L’une des plus belles scènes du film naît d’ailleurs de là : à la fin d’un repas de famille, soudainement, le père du héros, jusque-là plutôt caricatural, se laisse aller et, entre deux larmes, évoque le rêve brisé propre à des millions d’émigrés à travers le monde.
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